D’où vient le Bouddhisme.

Le Bouddhisme est d’une légende qui a pris racine en Inde du Nord, à la frontière du Népal, au VI ème siècle avant J.-c. Plus précisément dans une petite ville appelée LUMBINI, où naît un petit garçon du Couple MAYADEVI   et du roitelet SUDHODANA qui commande clan des nobles guerriers « SAKYA ». A sa naissance, l’enfant reçoit le nom de Siddharta GAUTAMA, plus tard il portera le nom de SAKYAMUNI qui veut dire le sage des Sakya.

La légende dit qu’il aurait été conçu d’un éléphant blanc dans un rêve prémonitoire. A sa naissance, il aurait effectué 7 pas et annoncé sa réalisation spirituelle future. A cette époque l’Inde était très imprégnée par l’Hindouisme. Religion bien plus ancienne que le futur Bouddhisme de quatre millénaires.

Cette religion a pour croyance de croire en la réincarnation, à savoir que toute l’humanité est soumise à la mort à répétitions multiples que l’on soit humain ou animal. Les fidèles honorent une multitude de divinités et remettent leurs confiances dans les BRAHMANE, qui est la classe dominante. Ces réincarnations successives étaient, pour certains, le cauchemar des fidèles.

Notre futur « BOUDHA » est élevé à l’intérieur du palais familial, tenu à l’écart de la foule humaine et divine. Un jour, aux alentours de ses 20 ans, le jeune homme sortit du palais et rencontra un vieillard mendiant, un homme hors caste, un moine mendiant, un mort sur le bûcher.  Ces rencontres furent bouleversantes. Il décida de renoncer à sa situation prometteuse, quitta son palais familial et s’enfonça dans la forêt vers l’inconnu. Là, il rencontra des ermites qui devinrent ses compagnons.

Le Bouddhisme ou la recherche d’une nouvelle vérité

Dans cette démarche spirituelle et en quête de vérité, notre jeune homme, se détacha de la croyance en un dieu suprême, démultiplié par une foule de qualités spécifiques, toutes divines se mariant entre elles et formant une immense famille divine.

Toujours dans sa recherche de la vérité, il considère que l’homme et la femme sont dépourvus d’âme, de personnalité propre (ANATMAN), mais seulement pourvus d’une simple agrégation de phénomènes impermanents et changeant (ANITYA), engendrant la souffrance (DUKKHA) par leur incapacité à nous satisfaire pleinement.

Le jeune ermite, BOUDDHA ou l’« Eveillé » se donne pour mission de débarrasser le triste déroulement des vies successives de toute souffrance. Pour lui, les vies successives n’affectent pas indéfiniment le même être puisqu’il n’a pas d’âme. Il voit dans les vies successives  une manière de transformer peu à peu chaque humain par l’amélioration d’agrégat de phénomènes qui produisent chaque fois un être meilleur jusqu’à ce qu’il atteigne « l’éveil » - NIRVANA qui chasse la confusion et l’illusion pour être illuminé par la réalité.

L’origine de la souffrance, provient d’après lui, du désir de quelque chose, de l’attachement à quelque chose qu’on appelle la soif (TRSNA).

Cette transformation intérieure de notre ermite, selon la légende, a eu lieu, durant une profonde méditation à BODHI GAYA où se trouve l’arbre de la BODHI. Il en déduit que la vérité existe, ni dans l’excès, ni dans l’austérité extrême ; mais dans la voie du milieu. La tradition présente cette conviction comme une « illumination » spirituelle parfaite : la BODHI ou l’EVEIL qui est pour chacun l’extinction du désir égoïste et de l’illusion qui sont cause de la souffrance.  

L’Eveil est donc le but atteindre en pratiquant la doctrine du « DHARMA » pour suivre le noble chemin Octuple.

Le Bouddhisme est-il une religion ?

Comme beaucoup de religion ou philosophie, le Bouddhisme est un code de vie. La morale Bouddhiste enseigne que toutes nos actions ont des conséquences : les unes sur nous même et notre comportement : les autres sur notre environnement proche et éloigné.

Les actes humains positifs portent le nom de « KUSALA », et les actes négatifs «  AKUSALA ». La pratique cette morale demande à chacun d’examiner dans quel état d’esprit on se trouve au moment de poser tel ou autre acte. Avant toutes actions, il convient de se rendre compte de la portée de nos actions. Et de prendre la responsabilité de faire ou ne pas faire.

Il y a donc 5 préceptes à respecter :

  1. Ne pas nuire à tous être vivants, ne pas tuer
  2. Ne pas prendre quoique ce soit qui ne soit pas donné
  3. Ne pas avoir une conduite sexuelle incorrecte
  4. Ne pas user de paroles fausses ou mensongères
  5. S’abstenir d’alcool ou de tous intoxicants.

Vient se rajouter d’autres :

  1. Purifier son corps, par des actions bienveillantes et généreuses
  2. Purifier sa parole, avec une communication véritable
  3. Purifier son esprit, en abandonnant la convoitise, en changeant la haine par la compassion et en transformant l’ignorance en sagesse.

 

La doctrine bouddhiste est compilée par écrit, il en existe plusieurs collections. Cette doctrine est transmise et commentée par une mutlitudes d’interpètes qui donneront naissance à une multitudes d’écoles.  Les ouvrages qui détaillent la doctrine et la pratique de la Voie sont gardés dans les monastères.

Né en Inde au V ème siècle avant J.-C, le bouddhisme s’est répandu en Asie centrale, en Chine, au Tibet, en Thailande, en Crée du Nord et du Sud, au Cambodge, Sri Lanka, Indonésie et Malaisie.

La France compterait 600 000 bouddhistes et 1 Million de sympathisants.

18 janvier, 2020 — Patricia Nagelmackers