Portrait de Anne Gacquerelle : professeure de yoga

Enfant, je voyais mon père pratiquer Sirsasana, la posture sur la tête, dans la cuisine familiale.

Adolescente, il me mit dans les mains un livre de Louis Frédéric, “Yoga Asanas”, édition anglaise de 1959, en me conseillant de commencer à pratiquer Surya Namaskar, la salutation au soleil.

Ce n’est que bien plus tard et parce que des douleurs lombaires chroniques me faisaient terriblement souffrir que la vie me dirigea vers le Yoga. En deux ans de pratique du Yoga, les maux de dos disparurent. Un miracle que médecins, kinésithérapeutes, ostéopathes, acupuncteurs n’étaient pas parvenus à accomplir en 15 ans.

Ayant eu la chance de vivre à l’étranger, c’est aux Etats-Unis, en Australie et en Inde que j’approfondis mes connaissances du Yoga. Insatiable, j’ai suivi de nombreuses formations, acquis diplômes et certifications spécifiques auprès de très grands professeurs. Parmi eux, A.G. et Indra Mohan, élèves de Krishnamacharya, et leur fils Ganesh Mohan, Michael de Manincor, élève de T.K. Desikachar (fils de Krishnamacharya), Cheree Price, élève de John Friend, Mireille Nédélec, élève du grand philosophe François Brousse, Jo Phee (Singapore) et le Yin Yoga, Tina Nance (Australie) avec qui j’explore en profondeur le Yoga Therapeutics (fusion entre le Hatha Yoga et la médecine traditionnelle chinoise, et notamment le système des 5 éléments et ses méridiens) et aussi Swami Govinananda, élève de Vishnu Devananda. C’est d’ailleurs lors d’un séjour en Inde que je reconnus le Yogi indien, alias “bout de caoutchouc”, en photos dans le vieux livre de mon père. Il s’agissait de Vishnu Devananda qui révéla au monde occidental le Yoga Sivananda. La boucle était faite.

J’enseigne maintenant en Seine et Marne, à la campagne (Bray sur Seine et sa région).

C’est tout naturellement que je lui ai posé quelques questions personnelles sur sa pratique du yoga  que je partage avec vous aujourd’hui.

Comment es tu arrivée à prendre soin de toi?

Le Yoga a toujours été présent dans ma vie lors des « coups durs », qu’ils soient physiques ou émotionnels. Mon tapis, mon zafu, deviennent alors des éléments essentiels à mon bien-être.

Quelle pratique pour ton bien-être?

Tout dépend de mon ressenti. A chaque jour sa pratique puisque les besoins varient d’un jour à l’autre. Et parfois, ne rien faire (aucun asana), est mon Yoga du jour.

Quel est le rituel de ta pratique?

La respiration, encore et toujours.

Qu’en retires-tu?

L’ancrage, le centrage, le calme à tous les niveaux et la connexion à l’Univers.

Qu’emportes-tu dans ton sac de yoga?

Mon tapis de yoga Tayrona bien sûr, 2 briques, un rouleau cou que j’utilise comme coussin de méditation (car petit et léger), une sangle, un thermos de thé en hiver, un jus (légumes/fruits) en été ou de l’eau tout simplement. 

Quel est ton objet/accessoire fétiche?

Mon tapis de yoga.Très exigeante sur sa qualité, je n’hésite pas à en acheter un nouveau régulièrement juste pour essayer. J’en ai donc une belle collection. Mais de loin, mes préférés sont les tapis de la marque Manduka.

Quels seraient tes conseils pour les Yoginis Tayrona?

Pratiquer un Yoga accessible à votre être en respectant vos besoins du moment. Et toujours se souvenir qu’un Yoga avancé n’a rien à voir avec la possibilité de faire telle ou telle posture. Etre avancé en Yoga est la capacité à développer la clarté de l’esprit.

Où / comment pratiques tu?

Je pratique le  Yoga n’importe où lorsque le besoin s’en fait sentir. Ce peut être chez moi, dans ma pièce de Yoga, face à mon autel. Ou au volant de ma voiture en chantant des mantras. 

Quel est ton mantra/ phrase fétiche?

Il y en a plusieurs mais le Tryambake est certainement celui que j’entonne le plus, ainsi que la Gayatri mantra

 

Pour plus de renseignements

yogawithanne@icloud.com

Instagram: @yogawithanne

YogaWithAnne.fr

02 juillet, 2020 — Margaux pierre-bloch
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